L’après
midi, nous avons pu dans un premier temps, découvrir les différentes étapes de
la transformation du riz. Tout d’abord, la première peau des grains est enlevée.
Ils sont ensuite blanchis.
Aucune action chimique n’est réalisée, les grains
sont seulement polis horizontalement puis verticalement.
La 3ème étape de la transformation
consiste à passer le riz dans un tamis à lecteur optique qui va réaliser un tri
de façon à séparer les grains cassés ou non conformes des autres grains. Les
grains cassés sont dédiés à l alimentation animale. Ceux qui sont conformes
sont ensuite mis en poche et vendus. Dans un
second temps, nous avons pu découvrir les enjeux liés à la culture du riz.
Les enjeux
hydrauliques d’abord, avec le canal Cavour. Ce dernier alimente l’ensemble des
canaux des rizières piémontaises. Il est lui même alimenté par le fleuve Po ainsi
que par la fonte des glaciers dans les Alpes.
Le canal a une longueur de 83
kilomètres et a été construit au 19ème
siècle. La surface de rizières à irriguer dans le Piémont est de 350.000 hectares.
Le sol étant très argileux, l eau ne s infiltre pas et reste en surface. On
estime à 20% la quantité d'eau qui reste dans les rizières, le reste revient
dans le milieu naturel.
Les enjeux écologiques ensuite. En effet, il
n’y a pas de rotations des cultures dans les rizières. Par conséquent, la
monoculture du riz appauvri les sols. Les forêts ont donc un rôle majeur dans
la région, car elles permettent de diversifier les espaces et de fait, les
espèces qui y sont présentes. De plus, lorsqu'elles sont à proximité des
canaux, elles filtrent les eaux de ruissellement avant que celles-ci
n’atteignent leur exutoire.
BTS Gemeau ; Baptiste, Pierre-Clément, Rémy, David, Antonio
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